Les travailleurs de l’Imprimerie nationale se plaignent encore du non paiement de leurs salaires. Ils réclament le paiement d'arriérés, dues depuis le mois de mars dernier. Ils font part aux autorités de leurs difficiles conditions de vie surtout en cette période de Ramadan. Ces travailleurs demandent une indulgence du président de la République et de son gouvernement pour un règlement prompt de ce dossier qui perdure au fil des mois. Ils se disent seuls à vivre ce « drame » contrairement aux autres employés des établissements publics analogues : AMI, Radio et Télévision de Mauritanie. Leur situation a été plombée par le ministère de l’Economie et des Finances. De nombreuses créances non encore recouvertes jusqu’ici semblent gripper un peu le fonctionnement normal de l’établissement.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».