Dans le cadre des festivités marquant la journée internationale de la femme, le 8 mars, le réseau des femmes syndicalistes a organisé, ce vendredi 23 mars, une journée de réflexion autour du projet de loi sur les violences faites aux femmes.
Dans un mot qu’elle a prononcé à cette occasion, Mme Vatimetou mint M'Bareck de la CLTM a indiqué que cette rencontre avait pour but de sortir avec une vision syndicale sur la question lié au projet de texte et de définir les moyens de participer, en tant que femmes syndicalistes, à la lutte contre les formes de violence sur les lieux de travail.
Constitué de l’UNTM, CGTM, CLTM et CNTM affiliés tous à la Confédération syndicale internationale (CSI), ce réseau entendait, par cette action, apporter sa contribution au débat sur ce texte, objet de tant de controverses, faire des propositions pour la campagne de plaidoyer pour l’adoption de cet important texte.
Ont pris part à cette rencontre, outre les femmes syndicalistes issues de la société civile, des femmes parlementaires, notamment KadiataMalick Diallo et Peinda Mint Ely, professeur Vatimétou Mint Saleck et Aichétou Mint Ely Salem. Après avoir déploré la campagne de diabolisation et de désinformation dont le texte a fait l’objet, les différentes intervenantes ont relevé les incohérences et le manque de clarté ans le texte qui a d’ailleurs été rejeté ; comme elles ont passé en revue avant de condamner les différentes formes de violences dont sont victimes les femmes sur les lieux de travail dans les secteurs public, privé et informel.
Les participantes ont enfin réitéré leur détermination à intensifier la sensibilisation et le plaidoyer pour l'adoption rapide du projet de loi.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.