Mardi 13 et jeudi 15 février 2018, les cours ont été suspendus dans les établissements d’enseignement fondamental, secondaire et technique à Nouadhibou, la capitale économique mauritanienne. Ces deux jours, les enseignants ont organisé deux sit-in de 10h à 14h devant les bureaux de l’autorité de la Zone Franche de la ville.
Ils protestent contre le non respect de l’engagement d’aménager des parcelles qui leurs ont été accordées par l’Etat le 23 avril 2017, et pour lesquelles ils se sont acquittés de tous les droits et taxes qui s’élèvent à plus de 17 millions d’ouguiyas.
Les enseignants exigent l’aménagement des terrains, leur distribution et le règlement définitif de ce dossier.
Au Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES), nous affirmons ce qui suit :
- notre soutien aux enseignants de Nouadhibou dans leur lutte pour recouvrer la totalité de leurs droits ;
- notre demande aux autorités compétentes de régler cette question dans l’immédiat ;
- notre revendication de terrains propices au logement pour tous les enseignants et des garanties pour obtenir des prêts bonifiés leur permettant de construire des logements décents ;
- notre appel à tous les enseignants à se mobiliser et à resserrer leurs rangs pour faire aboutir leurs revendications.
Nouakchott, le 16/02/2018
Le Comité exécutif du SNES
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».