L’hôtel Tfeila a abrité le mardi 6 février 2018 un atelier d’échanges entre des cadres du ministère de l’économie et des finances dont des experts de la direction générale des impôts et des responsables d’autres secteurs, notamment du privé pour discuter des modalités de la création d’un livre des procédures fiscales. La cérémonie d’ouverture de la session de réflexion a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, Mohamed Ould Kambou en présence de la ministre du commerce et de l’artisanat, du secrétaire général du ministère de l’économie et des finances et du directeur général des impôts en plus des représentants résidents de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne et de la GIZ accrédités en Mauritanie. Le patronat mauritanien, représenté par son nouveau président élu Zeine El Abidine Ould Mohamed Mahmoud, et d’autres opérateurs économiques nationaux comme l’ordre national des experts comptables ont aussi assisté à cet atelier financé par la coopération allemande (GIZ). Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, cette rencontre va constituer le début d’un partenariat fructueux entre le secteur public et le secteur privé pour l’élaboration concertée d’une stratégie fiscale nationale. Au cours de l’atelier, les participants ont suivi une présentation du livre des procédures fiscales. Les débats qui ont suivi l’exposé ont permis de porter les réserves et les observations sur ce principal outil de la fiscalité nationale. Les experts de la direction générale des impôts ont apporté les éclaircissements nécessaires à ces questionnements. Selon le ministre délégué, c’est la première fois que le livre des procédures fiscales est proposé à une révision qui permettra de mettre ses dispositions en adéquation avec les réalités nationales à travers l’implication de tous les opérateurs économiques du pays.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.