Le sénateur Mohamed Ould Ghadda a décidé de ne plus recevoir ses visiteurs à la prison centrale de Nouakchott où il est détenu depuis plusieurs mois en protestation contre les restrictions qu’il subit, lui et ses visiteurs à l’intérieur de son lieu de détention. Selon des sources proches du sénateur, il aurait fini une semaine de grève pour protester contre ces agissements qui lui sont particulièrement adressés. Déjà, Ould Ghadda avait entrepris une grève de la faim à cause des traitements inhumains et dégradants qu’il accuse les autorités pénitentiaires de lui faire comme sa présentation enchainé devant la justice. Le parlementaire avait suspendu sa grève de la faim sur demande de sa maman. Ould Ghadda a été arrêté le 10 août 2017 pour séjourner plus d’un mois à la sécurité entre la police la gendarmerie avant d’être de nouveau conduit à la police. Il a comparu devant le parquet le 31 août. Le juge d’instruction du pôle des crimes économiques l’a transféré en prison sur demande du parquet général le 1er septembre 2017, jour de la fête d’Al Adha. La justice accuse Ould Ghadda de ‘’corruption’’ alors que, selon lui et ses avocats, ce que les autorités lui reprochent c’est plutôt ses positions politiques, son rôle dans le rejet des amendements constitutionnels par les sénateurs le 17 mars passé et ses menaces de publier des scandales financiers dangereux et compromettants.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.