Le Forum National des Organisations de Droits Humains (FONADH-un collectif de 17 ONG) a lancé vendredi à Nouakchott, un projet dénommé « ensemble pour l’accès des jeunes et des femmes aux droits humains et à l’Etat-Civil ». Ce projet dont la mise en œuvre s’étale sur 10 mois, est financé par l’Ambassade des Pays Bas à Dakar, pour une enveloppe de 24.000 euros, soit 10 millions d’ouguiyas.
Dans un discours prononcé pour la circonstance, le président exécutif du FONADH, M. Sarr Mamadou, a expliqué que le projet vise à mettre fin « à la marginalisation des jeunes et des femmes, pour leur permettre d’acquérir la capacité de faire usage de la loi, et des services juridiques en vue de faire respecter leur statut en tant que citoyens et leurs intérêts légitimes.
Il s’agit également d’identifier et éliminer les contraintes juridiques qui empêchent cette frange de la société d’accéder aux droits pour améliorer leur situation ».
Ce projet cible essentiellement les franges marginalisées de la population à l’image des individus issus de familles d’anciens esclaves et des ex réfugiés rapatriés du Sénégal à partir de 2008, qui
rencontrent de nombreuses difficultés pour l’accès aux documents d’état-civil.
Il sera notamment mis en œuvre dans un certain nombre de communes de la vallée du fleuve.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.