Les adeptes des sports mécaniques font leur entrée, remarquée, dans la cour des grands. Pour la première fois de l’histoire de la Mauritanie, une course mécanique a été organisée, de main de maître, par des mauritaniens, le 5 Novembre, avec l’appui de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Dénommée Rallye Mauritania National BAJA (-de 200 kilomètres), cette épreuve a réuni une quinzaine de concurrents dont huit étrangers (sénégalais, français, espagnols), en catégorie moto, quads et auto. Sur un parcours de 40 kilomètres, les concurrents, supervisés par des experts de la FIA, ont rivalisé d’ardeur, avec, à la clé, les crépitements des moteurs et des carrosseries, sans oublier de faire pétarader les échappements. Le départ fut donné devant l’Université Al Asriya de Nouakchott et l’arrivée jugée non loin de la route de Nouadhibou. « Nous espérons que cet événement puisse contribuer à la promotion des Sports mécaniques en Mauritanie, pays du reste connu dans l’histoire, grâce aux passages des grandes épreuves, comme le Paris-Dakar ou l’Africa Race », a formulé Baham ould Lekhal, président de la Fédération Mauritanienne de Sports Mécaniques (FMSM). En marge de la compétition, une vingtaine de jeunes ont été formés à l’organisation de ce genre d’événement. Dans les projets immédiats de la fédération, il est fait mention d’un championnat national, à l’horizon 2018. Au programme, l’organisation trimestrielle de courses et, en fin d’année, une clôture en beauté, avec un rallye de dimension internationale, grâce à l’appui technique de la FIA. La fédé et son président ont pris date et l’engagement de permettre, au pays, d’abriter une compétition de grande envergure de sports mécaniques. Rendez-vous donc à l’année prochaine, pour de nouvelles aventures ! Podiums Moto : 1° Pierre Senghor ; 2°Baham Lekhal ; 3°Mamadou Bocoum. Quads : 1°Abdellahi ould Cheikh ; 2°Hamza Abdel Aziz ; 3°Demba Diabira.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.