Le Général Mohamed Znagui Sid’Ahmed Ely, expert en défense/sécurité du G5 Sahel, a plaidé pour un vaste élan de solidarité des partenaires occidentaux de l’organisation sous-régionale, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, à l’occasion d’une journée de restitution des résultats d’un atelier organisé il y a quelques mois à Niamey (Niger), portant sur « la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la lutte contre l’extrémisme » qui s’est déroulée lundi à Nouakchott.
Profitant de l’occasion d’une présentation «sur les projets de défense et de sécurité des pays du G5 Sahel », le Général Znagui a expliqué « que la lutte contre le terrorisme au Sahel est un combat d’une dimension mondiale. L’échec de notre action aurait inévitablement pour conséquence une submersion de l’Europe et des Etats-Unis par ces extrémistes. Ainsi, nous allons vers ces pays en tant que partenaires dans le cadre d’une communauté de destin et d’une démarche concertée visant l’éradication d’un phénomène qui menace toute la planète et non avec un statut de demandeurs d’aide. Les impératifs dans la gestion des questions de défense et de sécurité crée une inter-dépendance obligatoire, sans pour autant faire perdre aux États leur souveraineté».
Créé en février 2014 à Nouakchott, ville qui abrite également son Secrétariat Exécutif, le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Niger.
Ces 5 pays travaillent actuellement à la mise sur pied d’une brigade conjointe de 5000 hommes dédiée à la lutte contre le terrorisme et dont le financement rencontre de nombreuses difficultés.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.