Lamine Kane, promoteur culturel et organisateur du festival « Culturel Métisse» dont la cinquième édition s’est déroulée sur différentes scènes de spectacles de Nouakchott, notamment l’Institut Français de Mauritanie (IFM) et « l’Espace Culturel Diadié Camara » tire un bilan positif de l’événement clôturé samedi soir.
« Ce festival a été précédé du 22 au 27 octobre, par une résidence d’artistes mauritaniens et marocains, notamment les groupes Harmatan et SNITRA, à l’Institut Français de Mauritanie.
A partir de la soirée du 27 octobre, le public a vibré aux sons de plusieurs ensembles musicaux : Seydou Nourou Gaye, Troupe Eubaye, Walf-Adjri, Alemiya Mint Seyid ……».
Dans le fond « ce Rendez-vous Interculturel a permis de mettre en lumière la diversité culturelle de la Mauritanie avec la participation de nos frères venus du Maroc. Des personnes issues de différentes cultures ont appris à communiquer entre elles, à mieux se connaître à se découvrir au-delà des préjugés, des stéréotypes et des clivages entre leurs cultures d’origines», poursuit le promoteur.
Par ailleurs, abordant l’objectif de ce festival, qui existe depuis 10 ans, Lamine Kane explique qu’il vise « à promouvoir le développement de la culture mauritanienne par la valorisation du potentiel à traversdes échanges interculturels, la paix-condition première du développement- au sein des nations, de l’Afrique et tout particulièrement en Mauritanie ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.