Placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire Bouamatou et autres, et interdit de quitter la ville de Nouakchott, Ahmed ould cheikh, le directeur de publication du Calame (dont le passeport est confisqué par la police) devait assister du 3 au 7 octobre à Rabat à un séminaire organisé par la Commission économique pour l'Afrique sur l'emploi des jeunes. Ses avocats ont introduit une demande auprès du juge chargé du dossier mais, tout comme celle de Samory ould Beye, elle a été refusée sans motif. Les conseils ont fait valoir auprès du juge que, lors du déclenchement de l'affaire, Ahmed était à l'étranger et il est revenu de son plein gré. Il n'y a donc aucun risque qu'il ne revienne pas. L'argument n'a pas porté, les juges n'ayant aucune marge de manœuvre dans une affaire politique gérée en haut lieu.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.