La commission lunaire a tranché. C’est le vendredi 1er septembre 2017 que les Mauritaniens fêteront la fête de l’Adha communément appelée fête du Sacrifice ou du mouton. Comme la fête de l’Aid El Fitr qui clôture le jeune du mois béni du Ramadan, cette occasion constitue elle encore un casse-tête pour des pères de famille dont beaucoup ne touchent pas mensuellement plus de cent mille ouguiyas. Or, au marché du bétail, un mouton ordinaire ne coûte pas moins de 40 à 50 mille ouguiyas. Un véritable paradoxe puisque le pays compte parmi les plus riches de la sous-région en termes de cheptel. Et se permet même le luxe d’en exporter par centaine de milliers de têtes vers les pays voisins comme le Sénégal ou le Mali. En tout cas, le trésor a déjà depuis le 23 août dernier procédé aux virements des salaires de la cinquantaine de milliers des fonctionnaires de la fonction publique. Avec cela, les rumeurs sur une probable possibilité du gouvernement de faire une avance d’un mois se sont estompées. Selon Sidi. S , un instituteur : «Le service de la solde aurait au moins du attendre juste deux ou trois jours avant la fête pour nous payer, sinon l’argent sera dépensé et nous ferons face aux problèmes de la fête sans le sou ».
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !