C’est dans le cadre du programme AMCC qu’APEP, en étroite collaboration avec la DREDD et avec ses partenaires ( le PNUD à travers le SGP, la GIZ et l’UE), a mis en œuvre dans les villages de Nweymiss et Namouss (commune de Liweyssi/département de Barkeywel/Region de lAssaba) le projet de renforcement de la résilience des communautés face à l’insécurité alimentaire liée aux effets des changements climatiques.
Pour s’enquérir de l’évolution du projet, une équipe d’APEP accompagnée de journalistes s’est rendue sur les lieux.
Visiblement affectées par ces dernières décennies de sécheresse qui ont ravagé le couvert végétal, dégradé les sols, asséché les nappes, décimé pratiquement le cheptel, les populations de la zone ciblée se perdent en conjectures. Ses communautés qui vivent essentiellement des produits de l’agriculture et de l’élevage ont vu leurs revenus diminuer drastiquement, jetant ainsi des centaines de familles dans des situations nutritionnelles et alimentaires extrêmement difficiles.
C’est dans ce contexte particulier qu'APEP, avec l’appui du programme AMCC et de ses différents partenaires, inscrit son intervention, nous fait savoir son président M. Ahmed OuldBrahim .
A ses côtés leprésident du comité de gestion, mis en place de manière consensuelle et sous la supervision des autorités locales pour gérer l’ensemble des activités inscrites au programme de l’intervention.
Il se rappelle encore de ce qui a été dit lors de l’atelier de lancement officiel du projet en présence des autorités administratives et de sécurité, des élus locaux (le maire et les conseillers municipaux) ainsi que le représentant du PNUD, M. Ousmane Dia et de la DREDD M. Habibou Abdoul Ba.
Mieux il se réjouit des étapes déjà franchies notamment la formation des représentants des groupements féminins sur les techniques de maraîchage et des animateurs locaux pour la promotion de l’utilisation des produits maraichers et autres pratiques essentielles comme la préservation des ressources naturelles
Et d’ajouter : « Aujourd’hui l’ensemble des groupes cibles maitrise les techniques du maraichage et les communautés sont devenues conscientes des risques encourues et des conséquences des CC et savent maintenant ce qu’il faudrait peut-être faire pour endiguer ou atténuer l’impact. »
Avant de nous quitter le président du comité de gestion lâche succinctement : «Ici les communautés depuis quelques temps ne font qu’implorer Dieu, scruter le ciel devenu malheureusement pas assez clément dans l’attente d’une quelconque intervention pour les aider à sortir de ce labyrinthe de soucis et de préoccupations majeures. C’est pourquoi elles fondent beaucoup d’espoir sur ce projet »
Moustapha Bechir