Le Forum National des Organisations de Droits Humains (FONADH-un collectif d’une vingtaine d’ONG), dénonce fermement la répression contre les forces politiques opposées au projet de révision constitutionnelle, qui sera soumis à référendum le 05 août prochain, dans une déclaration rendue publique vendredi.
Le FONADH déplore des violences policières contre « des marches, malgré leur caractère pacifique, suite à une intervention sans discernement des forces de l’ordre. Une action aveugle qui a engendré de nombreux blessés ».
Parmi ces personnalités, les figures les plus en vue de la mouvance: Mohamed Jemil Ould Mansour, chef du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-TAWASSOUL-parti islamiste modérée), Yahya Ould Ahmed Waghef, ex premier Ministre, Mohamed Ould Ghadda,vsénateur….
Ainsi « à quelques jours du scrutin, on assiste à une montée debl’escalade, ouvrant la porte à l’instabilité et à l’incertitude, du fait d’une répression injustifiée », déplore le FONADH.
Le collectif « appelle à l’arrêt de cette dérive brutale » pour un encadrement professionnel et civilisé du droit à la manifestation « reconnu par l’article 10 de la constitution ».
L’opposition victime de répression appelle à un boycott du référendum prévu le 05 août prochain. Celui-ci est organisé sur la base de l’article 38 de la constitution du 20 juillet 1991.
Il porte sur la suppression du sénat, la création de conseilsvrégionaux, le changement ses symboles nationaux (drapeau et hymne) et la fusion d’un certaines d’institutions.
Les forces politiques objets de répression justifient l’appel au boycott par l’usage de l’article 38 qui est une violation de la
constitution.
Celle-ci a tracé la procédure de révision constitutionnelle à travers le chapitre11, notamment les articles 99, 100 et 101 de la loi fondamentale.
La mouvance du boycott n’est pas autorisée à battre campagne.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.