Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a défendu la modification du drapeau national mardi, à l’occasion d’un meeting populaire, organisé à Kaédi dans le cadre d’une campagne référendaire lancée vendredi dernier. Celle-ci va déboucher sur un référendum visant l’approbation d’un projet de révision constitutionnelle prévoyant par ailleurs, la suppression du sénat et la création de conseils régionaux.
Parlant des modifications prévues sur la bannière nationale, Mohamed ould Abdel a expliqué que« les couleurs figurant actuellement sur le drapeau : le croissant et l’étoile jaune sur fond vert resteront. Le seul changement se limite à ajouter 2 bandeaux rouges en haut et en bas, dans le but d’unifier la mémoire collective, d’ancrer et de renforcer l’esprit national et de glorifier les martyrs de la résistance nationale et les héros de l’armée tombée sur le champ d’honneur alors qu’ils défendaient la patrie et luttaient pour l’indépendance du pays et l’intégrité de son territoire.
Le vote en faveur du nouveau drapeau constituerait un appui que chacun d’entre nous apporte à la résistance et une reconnaissance des sacrifices consentis par nos martyrs, que tout citoyen dévoué à la patrie se doit d’exprimer », dira-t-il.
Ce projet de révision constitutionnelle sur la base de l’article 38 de la constitution du 20 juillet 1991, une disposition contestée, qui sera soumis à référendum début août, est boycotté par l’opposition qui appelle à « une journée pays mort » à la date du scrutin.
Celle-ci rappelle que la procédure de révision constitutionnelle est réglée par le chapitre 11 de la constitution, notamment les articles 99, 100 et 101.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.