Mercredi 19 juillet 2017, plusieurs centaines de personnes dont de très hauts responsables, notamment le ministre des finances, ont assisté au lancement de l’initiative de la directrice générale adjointe des impôts, Marième Mint Bneijara pour le soutien des amendements constitutionnels. Dans son discours, la responsable du ministère de l’économie et des finances a remercié tous ceux qui ont répondu à son appel expliquant le contexte dans lequel, elle a décidé de prendre cette initiative. Selon elle il s’agit d’abord de "faire face à cette campagne de diversion et de falsification que mènent certains milieux pour entretenir la confusion autour des amendements proposés au référendum du 5 août prochain". Mint Bneijara est d’ailleurs revenue dans son discours aux contenus de ces quatre prochains changements qui seront apportés à la constitution si le OUI l’emporterait. Pour elle, ces amendements constituent des améliorations incontournables au cours de cette étape de l’histoire du pays et serviront de pont entre l’autorité centrale et les populations à travers la création de conseils régionaux qui vont se charger du développement des circonscriptions locales. A ce titre, Mint Bneijara considère que "le soutien de ces amendements est un devoir national dont chaque citoyen doit s’acquitter". Selon Marième Mint Bneijara, il est tout aussi important de "jouer sa partition dans ce grand projet national pour le renforcement de la bonne gouvernance, de la consolidation de la justice et la promotion de l’égalité entre les citoyens". La promotrice de l’initiative a tenu à revisiter les nombreuses réalisations dans tous les domaines que le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz a entreprises depuis son arrivée au pouvoir en 2008. Autant de raisons, a déclaré Mint Bneijara, qui justifient éloquemment de voter massivement le 5 août prochain en faveur des amendements constitutionnels pour permettre à la marche du développement de continuer son petit bonhomme de chemin .
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.