Un groupe d’anciens officiers travaille depuis plusieurs semaines voire mois à préparer le lancement sur la scène politique d’un nouveau parti. Comme d’habitude, les ‘’anciens’’ ont avec eux quelques responsables non militaires qui constituent l’aile civile de cette nouvelle formation en gestation. Selon le LT-Colonel à la retraite, Mohamed Ahmed Ould Amar qui est avec le colonel retraité Mohamed Moctar Zamel, deux des principaux initiateurs du parti en gestation : « Nous considérons que le président Mohamed Ould Abdel Aziz que je connais personnellement est un bon patriote. Il a de très bonnes idées et a en quelques années réalisé beaucoup de choses pour le pays. Le futur parti voudrait capitaliser tout cela et en faire un socle sur lequel nous allons proposer un projet de société pour les Mauritaniens. Nous estimons que ni l’opposition nationale ni la majorité n’ont la capacité d’offrir une quelconque alternative. Depuis 1992 à nos jours, ces deux blocs n’ont jamais pu rien faire. Les uns se contentant à applaudir à tout va le pouvoir en place et les autres préférant le critiquer impitoyablement. Le peuple restant le dindon d’une farce qui semble avoir encore de beaux jours devant elle. Le parti que nous voulons lancer a l’ambition de constituer un forum national où se rencontreraient tous les patriotes de toutes les communautés en vue de proposer une sorte d’un mouvement à la En Marche qui pourrait le cas échéant assurer une bonne et paisible transition démocratique à travers une alternance politique ». Selon Ould Amar, la nouvelle formation compte doter le pays d’une armée véritablement républicaine, d’un état civil fiable et juste et entreprendre la moralisation de la vie politique. Un vaste chantier auquel compte s’attaquer le prochain parti politique que des anciens officiers et quelques civils comptent ajouter à la deux centaines qui écument le paysage politique national sans avoir comme on dit la ‘’baraka’’ d’un seul.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.