Le festival culturel de Senoboussobé (Commune de Haéré M’Bare-département de Bababé) est programmé les 10, 11 et 12 juillet prochain. Au menu de cette manifestation : des Conférences et hommages, un semi marathon, des rencontres de football, de la lutte traditionnelle Nyaaro Baali (spectacle de moutons) et dingiral (Grand'place) et enfin des activités de reboisement. Les troupes artistiques de Djoudé Diéri, Haéré Goléré, Haéré M’bare, les artistes Mamoudou Diol, Demba Lah, Mariame Diéri ainsi que les rappeurs Las Vega, Amadi, Thiamma ont été conviés à ce festival. Ces 72 heures culturelles permettront au Gomou Pinaal fuuta, troupe artistique et culturelle, initiatrice de ce festival, de revaloriser la culture, l’art, la tradition et l’histoire des localités du département de Bababé ; le développement des relations de bon voisinage et la promotion de l’unité nationale. Avec le concours de différents artistes et troupes culturels du pays , les organisateurs espèrent ériger un espace culturel pour la formation des jeunes. Cet espace facilitera la formation des jeunes artistes et la rencontre des artistes à tous les niveaux. Le Gomou pinal Fuuta Toro de SenoBoussobé accorde une importance capitale à ce programme. Composé de plusieurs artistes et acteurs du département de Bababé, le Gomou Pinaal fuuta, fondé en septembre 2004, continue d’œuvrer pour le développement de la culture et de l’art dans toute la Mauritanie. La troupe a pour objectif de promouvoir l’unité nationale par la culture et l’art. Elle entend contribuer à la propagation des valeurs traditionnelles et culturelles à travers l’éducation artistique. Avec un budget, estimé à 3 700 000 UM, les organisateurs qui s’activent depuis sept mois, n’ont pas réussi à décrocher des partenaires. « Nos différentes tentatives ont été vaines », déplore Ba Moussa chargé conjointement avec Mme Aïssata Lom de l’organisation de la rencontre. Néanmoins, nous espérons relever le pari grâce à nos maigres cotisations, poursuit-il. Les résultats attendus (promotion culturelle et réalisation d’un espace culturel) permettront, à en croire les organisateurs, de résoudre le problème d’acculturation. Le département aura à revisiter l’histoire et la tradition. Le résultat obtenu contribuera en partie à la construction d’un espace culturel.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.