A la fin du dernier dialogue politique de septembre/octobre 2016 derniers, les partis de la majorité et ceux de l’opposition, qui y ont participé, ont décidé de mettre sur pied un comité de suivi dont le rôle est de veiller à l’application des conclusions de ce dialogue. Ce comité de suivi restera quelques mois sans faire signe de vie. Il fallut que quelques voix se lèvent pour que ce comité se résolve enfin à tenir timidement une ou deux réunions qui finirent en queue de poisson puisque deux des principaux membres de ce comité, notamment l’APP et El Wiam n’avaient vraiment pas la tête à ça. Leurs dirigeants preférant visiblement avoir affaire à Dieu qu’à ses saints. Comme cela, Boydiel Ould Houmeid et Messaoud Ould Boulkheir se faisant régulièrement recevoir à leur demande par Ould Abdel Aziz pour discuter unilatéralement des modalités d’application des conclusions du dialogue en général et de l’organisation du référendum sur les quatre amendements constitutionnels (drapeau et hymne, suppression du Sénat et de la Haute Cour de Justice) en particulier. Les autres partis de l’opposition membres de ce comité de suivi ne suivent plus rien. Leurs réunions auxquelles s’absentent le plus souvent les représentants de l’APP et d’El Wiam n’aboutissent pas souvent à quelque chose de concret et ne trouvent pas écho chez leurs partenaires en chef : l’Union Pour la République et son président Mohamed Ould Abdel Aziz. La dernière réunion du comité de suivi a été très houleuse. Les représentants de certains partis de l’opposition participante au dernier dialogue allant jusqu’à accuser le pouvoir de ne se concerter qu’avec Ould Houmeid et dans une moindre mesure avec Messaoud. Le parti d’El Wiam a déclaré il ya quelques jours son engagement à aller en campagne en faveur des amendements constitutionnels. Pour cela, des commissions ont été mises en place. Selon des sources proches du parti, il n’est pas exclu que les commissions d’El Wiam coordonnent avec celles de l’UPR pour faire campagne pour un vote massif en faveur du OUI au prochain référendum que le gouvernement compte organiser dans quelque deux à trois mois.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.