J’ai l’honneur de m’adresser à votre bienveillance à travers cette lettre. J’ai été particulièrement comblé lorsque j’ai appris votre projet de construire un pont sur le fleuve Sénégal qui permettra de lier le monde Arabe à l’Afrique Subsaharienne et constituera un trait d’union entre ces deux importantes communautés de destin. L’importance de cette œuvre est incontestable, car il valorise nos ancêtres qui se sont sacrifiés pour soutirer les peuples des labyrinthes de l’animisme et de l’ignorance.
Excellence Monsieur le Président de la république
Nous apprécions hautement vos efforts continus pour le développement suivant les programmes qui permettent l’émergence d’une Mauritanie moderne ouverte sur le monde extérieur mais fermement attachées à ses valeurs inspirées de le l’Islam qui est la religion de tout son peuple. Le pont qui sera construit sur le fleuve Sénégal contribuera à plus d’ouverture économique et fructifiera davantage les échanges commerciaux entre deux composantes de notre continent africain. Et, Excellence Monsieur le président comme beaucoup des édifices sis sur le fleuve Sénégal (barrage de Diama ou de Manantali) nous voudrions faire appel à votre patriotisme pour faire valoir l’histoire de notre pays en appelant cet édifice Pont Sanhaja ou Pont Boubaker Ben Amer. Une appellation qui aura certainement son impact en termes de raffermissement des liens historiques tissés au fil des siècles. Cette appellation constituera une reconnaissance et une gratitude à l’envers de l’un ou l’autre de ces deux emblématiques hommes qui ont œuvré par leurs actions au rapprochement des peuples.
Bouya Ahmed Ould Hama El Welati
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.