Depuis le vote des 33 Sénateurs contre les amendements constitutionnels proposés par le Gouvernement, un certain malaise est perceptible au sein de notre respectable majorité : réunions indéfiniment prolongées des instances dirigeantes de l’UPR, meetings annoncés puis annulés sans explications, « initiatives » » cacophoniques ajoutant à la confusion générale.

Après avoir cherché vainement une explication logique à cette situation, voici ce que je découvre sur un site médical francophone consulté par hasard :

 « Lorsque l'on va chez le médecin, ce dernier peut nous demander de dire le nombre 33. Non ce n'est pas pour tester notre prononciation, et il n'a pas de problème pour compter. C'est bien pour une raison médicale qu'il nous fait cette requête. Nous vous expliquons pourquoi le docteur nous fait dire 33 lorsque ce dernier nous ausculte.

Si vous dites ce nombre à voix haute, vous vous rendrez compte qu'il s'agit d'un son grave faisant vibrer le larynx. Et c'est bien pour cela que le praticien vous fait prononcer ces mots. En auscultant le thorax, le médecin écoute l'air passer dans les poumons. Pour ce faire, il place ses deux mains sur votre torse (ou utilise un stéthoscope). Lorsque l'on dit 33, il évalue la transmission des vibrations dans les poumons et détecte ainsi les zones éventuelles où elles ne sont pas transmises. En effet, le son provoque une vibration qui se propage dans l'ensemble de la cage thoracique. »

 

Apparemment, dans le cas qui nous concerne, la vibration a été si forte que certains en ont eu le souffle coupé ; coïncidence troublante : le porte-parole des 33 sénateurs ayant voté contre les amendements est médecin !

 

 Autre découverte surprenante dans ce même article : dans les pays anglophones, le médecin utilise le nombre …99 (ninety nine.)

 

J’aurais bien voulu savoir pour ma part le degré d’intensité des vibrations si le chiffre utilisé est 38…

 

                                                    Mohamed El Bagher