Le rejet par les sénateurs des amendements constitutionnels ouvre une nouvelle crise politique qu’il faudra gérer, a indiqué M. Moussa Fall, vice président du FNDU, au cours d’un point de presse, tenu, ce midi au siège du parti Tawassoul. En effet, ajoute-t-il, c’est pour la première fois qu’une chambre s’oppose vertement à l’exécutif par son vote.
Pour le FNDU, deux options s’offrent au pouvoir.
D’abord, et c’est celle-là que nous préférons, indique M Fall, comprendre qu’il s’agit là d’un choix politique exprimé par les sénateurs et en tirer toutes les conséquences politiques, et partant tourner la page desdits amendements et ouvrir une phase de concertations politiques, engager, à terme, un véritable dialogue ouvert à toutes les forces politiques du pays afin de résoudre la crise multidimensionnelle que connaît le pays. Pour Moussa Fall, le pays connaît une crise économique, sociale sans précédent, avec la cherté de la vie et connaît des tensions avec ses voisins etc. Cette crise ira se renforçant alors que la Mauritanie s’apprête à vivre une phase essentielle de son histoire, avec la présidentielle de 2019 qu’il faut préparer sérieusement et dans la quiétude.
Ensuite, celle de faire fi du vote des sénateurs et opérer un forcing pour faire adopter les amendements constitutionnels, avec tous les risques que cela comporte pour le pays. Et le vice/président du FNDU de prévenir : si l’exécutif décide d’opérer un forcing, le FNDU s’y opposera fermement, et il ne sera pas seul dans ce combat.
Auparavant, ce responsable du FNDU avait tenu à remercier les sénateurs de l’opposition et de la majorité pour leur acte courageux et patriotique.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.