« 66% des enfants mauritaniens de moins de 5 ans sont enregistrés à la naissance, mais seulement 58% sont enrôlés dans le nouveau système d’enregistrement qui donne accès à un certificat de naissance valable à un Numéro National d’Identification (NNI) », selon des indications contenues dans la cinquième édition de l’enquête par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS5).
Les conclusions de ce travail, mené par le Fonds Mondial pour l’Enfance (UNICEF), grâce à un financement de 700.000 dollars us, ont été partagées jeudi à l’occasion d’une cérémonie officielle organisée à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM).
En Mauritanie, l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS) fait régulièrement l’objet de dénonciations pour « les multiples obstacles » opposés aux citoyens sollicitant les papiers d’état-civil.
Le document MICS 5 aborde également d’autres problèmes relatifs à la protection des enfants : notamment la question des Mutilations Génitales Féminines (MGF), pour constater « que quel soit le groupe d’âge, la majorité des femmes jeunes ou moins jeunes, ont subi l’une au l’autre forme de MGF. Ce qui donne une moyenne nationale de 67% de victimes de cette pratique ».
Mais aussi celle des mariages précoces (avant l’âge de 18 ans) qui touche 35,2% des filles, avec de grandes disparités suivant les milieux rural et urbain.
Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.


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