La grève générale, observée depuis 3 semaines par plus de 91% des travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) en dehors des cadres « entraîne une quasi paralysie totale des sites de production du minerai de fer », affirme la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), dans une déclaration rendue publique samedi.
La SNIM, rappelle-t-on, est la plus importante entreprise publique de Mauritanien du point de vue de la contribution au budget de l’Etat, aux recettes en devises et de son rôle social, avec une offre 6000 emplois directs.
La centrale syndicale rappelle que cette grève est motivée par « le non respect par l’employeur des clauses d’un accord conclu le 03 mai 2014, en vertu duquel la SNIM s’engage à accorder à partir du 1er octobre 2014, une augmentation générale consistante de salaire, verser trois (3) salaires en guise de bonus et de payer un rappel des primes de production impayées au titre de l’année 2014 ».
Des engagements non respectés au motif que la SNIM rencontrerait désormais des difficultés imputables à la baisse des cours mondiaux du minerai de fer.
La CGTM condamne le refus de négocier de la SNIM, et déplore le mutisme inexplicable des autorités, tout en rappelant « le caractère inaltérable du droit de grève, du droit à la négociation et dialogue social ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.