Biram Dah Abeid, Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, classé deuxième avec 22,10% des suffrages, était en meeting dimanche après midi, à la place de l’ancien aéroport international de Nouakchott. Un rassemblement qui a attiré une foule immense et au cours duquel, le député et leader abolitionniste, est resté sur la même position « je rejette des résultats du scrutin présidentiel du 29 juin dernier. Mohamed Ould Ghazouani n’a pas gagné. Je vais continuer à défendre les droits du peuple mauritanien à choisir librement ses dirigeants.
Néanmoins, je tends la main au pouvoir, usurpateur, pour nous asseoir autour de la table de négociations ».
Des concertations qui devraient déboucher sur « des mesures urgentes, telles que la libération des centaines de personnes arrêtées, la levée d’un état d’urgence, non déclaré, le rétablissement des données mobiles d’Internet…. ». Et au-delà, aborder les questions de fonds, notamment les problèmes liés à la transparence du processus électoral, l’exclusion sociale des communautés de plus en plus marginalisées, la corruption et la mal gouvernance endémique ».
Monsieur Robert Bourgi, le célèbre avocat et conseiller politique franco-libanais, nous en apprend de bien belles ! Dans son dernier ouvrage : « Ils savent que je sais tout : Ma vie en Françafrique », Max Milo Éditions, Paris, 2024 ; l’élève du mythique Jacques Foccart se prend à sortir quelques secrets du placard.