L’organisation de la société civile Fraternité et Développement a organisé le mercredi 7 février 2024 à son siège sis dans la moughataa de Sebkha une journée de sensibilisation sur le thème des dangers de la migration clandestine et de la traite des personnes. Plus de trois cents personnes dont des Imams, des activistes des droits humains et des intellectuels ont assisté à cette manifestation au cours de laquelle une communication a été présentée par l’inspecteur Mohamed Ould Eleyatt. Dans son mot d’ouverture, le président de l’ONG Mohamed Ould Mheidi a vivement remercié le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile qui parraine cette activité mais aussi les participants venus très nombreux des quatre coins de Nouakchott. Le président de l’organisation Fraternité et Développement a déclaré que le peuple mauritanien a la chance d’être l’un des rares du monde à avoir un dénominateur commun qui est l’Islam auquel tous les Mauritaniens s’identifient et doivent faire valoir ses principes et ses lois qui suffisent à instaurer une vraie justice sociale et à garantir une cohésion intercommunautaire capable de relever tous les défis. Lui succédant, l’Imam Ishagh Ould Yacoub, le vice-président de l’Union des Imams de Mauritanie est revenu sur les dangers de l’extrémisme qui est selon lui à l’origine des incompréhensions ayant entrainé les guerres civiles et même les génocides à travers l’histoire de l’Humanité avant d’exhorter tous les Mauritaniens à s’unir comme le leur demande l’Islam. Deux autres Imams, Moktar Ould Jedemou (SG de l’Union Des Imams) et Cheikh Ould Modi Limam ont abondé dans le même sens, rappelant les vertus de la fraternité, de la paix et de la concorde. Plusieurs autres intervenants dont le professeur Fall Aboubecrine sont aussi intervenus pour souligner les dangers de la migration clandestine et son illégalité avant d’exposer les textes de lois nationales édictées par la Mauritanie relatifs à la traite des personnes et les conventions , chartes et traités internationaux auxquels elle a adhéré pour lutter contre ces phénomènes.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.