Alors que tout le monde se demandait quelle allait être la destination d’Ould Abdel Aziz au terme de sa mise en quarantaine pour raison de COVID19, à la villa dans l’enceinte de l’école de police, diverses sources concordantes font état de l’érection de celle-ci en prison par un acte réglementaire avec la désignation d’un régisseur. Ould Abdel Aziz est en détention préventive depuis quelques semaines dans la villa où l’agent chef des renseignements libyens, Senoussi avait été gardé avant d’être remis aux autorités de son pays. Une prison spéciale, taillée sur mesure pour l’ancien président donc ? La question mérite d’être posée.
L’ancien président ne serait donc pas expédié dans une prison à l’intérieur du pays, comme le redoutaient certains de ses proches et conseils. En posant cet acte, le pouvoir serait-il en train de ménager l’ancien président, désormais ex ami et confident de quarante ans du président Ghazwani ? Pourquoi ce traitement spécial alors que le pays dispose de nombreuses prisons dont certaines avaient d’ailleurs avaient été aménagées pendant l’enquête de la police économique et la justice ? Toujours dans le cadre des supputations, des rumeurs ont laissé croire qu’un compromis aurait été trouvé pour éviter à l’ancien président une détention destructrice et un procès déstabilisant pour beaucoup de monde.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.