Sous l’emprise des gangs, Nouakchott est le théâtre d’actes crapuleux répétitifs depuis plusieurs mois. La dernière victime de cette série macabre est le Pr de droit Mohamed Salem ould Elouma, tué au cours de la nuit du jeudi au vendredi, dans la commune de Toujounine.
Un acte crapuleux qui suscite colère, indignation et enflamme la toile.
En effet, suite à ce crime, certains de nos compatriotes réclament l’application de «la Loi du Talion » C'est-à-dire « œil pour œil, dent pour dent». Un principe présenté comme une prescription coranique et qui renvoie au retour de la peine de mort.
Figurant encore dans la législation pénale du pays, l’application de cette mesure extrême fait l’objet d’un moratoire depuis près de 34 ans.
Analysant ce phénomène, le Pr Lô Gourmo, vice-président de l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition), rappelle « l’impact des politiques publiques suivies pendant des décennies» et préconise « une réorganisation des grands corps de l’Etat pour restaurer la confiance
des citoyens ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.