Réponse du berger à la bergère. Sur Jeune Afrique, l’ancien président de la République a affirmé que les députés mauritaniens ont été soudoyés pour créer la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) qui l’a épinglé dans de vastes détournements de fonds publics.
"Les groupes parlementaires des partis représentés à l’assemblée nationale ont dénoncé ce mardi les déclarations de l’ancien président de la république Mohamed O. Abdel Aziz faites au journal 'JEUNE AFRIQUE' relatives à la commission d’enquête parlementaire", indique Sahara Médias.
"Le communiqué publié par les parlementaires se réserve le droit d’ester en justice contre l’ancien président jusqu’à ce qu’il dévoile les preuves à sa disposition ou qu’il soit condamné, ajoutant que les députés sont une composante du peuple et leur honneur protégé par la loi", ajoute Sahara Médias.
Les représentants des groupes parlementaires ont rappelé que la commission d’enquête parlementaire tirait sa légitimité de la rue mauritanienne qualifiant de "pauvres" les accusations portées contre elle par Aziz.
"L’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz tente de muter son dossier de la corruption et la gabegie administrative en un dossier politique. Au lieu de se consacrer à sa défense devant la justice, il a choisi d’adresser des accusations infondées aux députés sans aucune preuve", ajoutent les députés.