Dans une rencontre avec certains organes de presse dont le Calame, le ministre sahraoui chargé de la coordination de la question du Sahara avec les Nations Unies, Mohamed Ould Khaddad a déclaré que "les hostilités au Sahara peuvent bien reprendre à cause de l’irrespect par le Maroc de l’accord de cessez le feu en vigueur depuis le 6 septembre 1991 après une guerre qui a duré quarante ans." Selon lui, les dernières menaces marocaines de renvoyer les forces onusiennes du maintien de la paix constituent un signal clair des intentions belliqueuses du Maroc. Selon Khaddad, le Polisario privilégie les solutions pacifiques sous la supervision de l’Union Africaine et des Nations Unies, mais il est cependant prêt à faire face à toutes les hypothèses. La question du Sahara occidental devait se régler sur la base d’un referendum d’autodétermination que la Mission des Nations Unies au Sahara Occidental devait organiser. Pour cela un processus d’identification des Sahraouis a été entrepris depuis 1999 et a abouti à la confection d’une liste de plus de quatre-vingt mille électeurs. Mais d’après le ministre sahraoui, ce sont encore une fois les réticences marocaines qui font blocage. Le ministre sahraoui, Mohamed Ould Khaddad était venu à Nouakchott remettre un message de Mohamed Ould Abdel Aziz (le président sahraoui) à Mohamed Ould Abdel Aziz le président mauritanien. Le coordinateur de la question sahraouie a profité de son séjour à Nouakchott pour s’entretenir avec certains responsables politiques nationaux afin, dit- il, de les informer des derniers développements de la question du Sahara Occidental.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.