Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, a plaidé en faveur de l’effacement de la dette africaine, jeudi 16 juillet au cours d’un panel de haut niveau visant à appuyer la mise en place d’un nouveau partenariat entre l’Afrique et l’Europe, auquel participaient plusieurs chefs d’états, anciens dirigeants et de hautes personnalités issues des 2 continents.
Dans son intervention, le chef de l’Etat mauritanien a mis en évidence « la singularité du G5 Sahel en raison de l’ampleur des défis auxquels il est confronté, aggravés par la pandémie du
coronavirus (COVID-19).
Les pays membres de cette organisation ont décidé de relever collectivement et solidairement les défis du terrorisme, du narcotrafic et du développement et donner aux populations du sahel les bases d’une vie digne, en luttant contre la migration clandestine pour arrêter le drame des jeunes à la fleur de l’âge, qui se noient au fond des mers ».
Le G5 Sahel, rappelle-t-on, est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Abordant le contexte spécifique du coronavirus (COVID-19), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a parlé « des problèmes de développement récurrents» mais aussi d’une « Afrique est frappée de plein fouet par la pandémie du coronavirus (COVID-19), avec des effets dévastateurs sur l’économie et la société, révélant la fragilité de nos systèmes sanitaires et poussant au devoir de solidarité. Ce qui signifie la perspective d’une hausse du taux de pauvreté et des autres problèmes structurels.
Il faut alors des mesures de relance des économies et une annulation totale de la dette ».Replacé dans le contexte de l’économie mondiale, la dette africaine, estimé à 360 milliards de dollars us, dont 40% détenu par la Chine, est relativement modeste.