Pendant tout ce temps, la guerre se poursuit. L’armée nationale enregistrait revers sur revers, ce qui la confinait dans une position de plus en plus défensive, ce qui était intenable.
Dans le cadre de la réorganisation du mouvement ou plus exactement de ce qui en restait, les « camarades » décidèrent de m’envoyer en mission politique à Nouadhibou. Depuis l’aventure de 1972, je n’y avais plus reposé pied.
À Nouakchott, Ould Mekiyine descend chez Hammam Fall. Ils sont régulièrement rejoints par Mohammeden Ould Sid Brahim. Ils constituaient un haut conseil de la poésie populaire hassanophone.