
Dans un campement nomade vivait un vieil homme sage, connu sous le nom de Sidi. Sa force n’était plus celle de sa jeunesse, mais sa voix portait encore loin, car tous savaient qu’il choisissait ses mots avec soin.

Un célèbre proverbe français nous apprend, à juste titre, qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Lors de sa dernière visite au Hodh Ech-Chargui, Ghazouani l’a répété – mais indirectement – aux membres de son équipe, à ses soutiens et à tous ceux qui veulent l’enterrer tôt.