
Depuis une cinquantaine de jours, la ville d’Atar souffre d’une soif qui n’épargne quasiment aucun de ses quartiers. Tout Atar a soif. C’est la débandade. L’eau manque gravement.

Un homme particulièrement méchant tomba, un jour, grièvement malade. Une femme qui n’avait pas échappé à ses médisances le croisa dans la rue après son rétablissement. « J’ai pensé être victime d’un empoisonnement », lui révéla-t-il. « Tu t’es donc mordu la langue », lui répondit-elle.