La société Mauritanienne d’électricité a procédé à un vaste mouvement au sein de ses chefs de centres. Ainsi, plusieurs de ces responsables de Nouakchott et de l’intérieur ont été changés. Comme d’habitude, certains fonctionnaires ont exprimé beaucoup de réserves sur les conditions qui ont prévalu au cours de ce chambardement. Selon les mécontents, les critères de transparence et du mérite n’ont pas du tout été observés. Comme c’est souvent le cas en pareilles circonstances, les responsables chargées des ressources humaines ont subi des pressions pour permettre la promotion sur la base du clientélisme, du régionalisme et du népotisme. Parfois des chefs centres dont les résultats ont été satisfaisants partout où ils sont passés ont été tout simplement remerciés sans autre forme de procès. Les sources citent comme exemple le cas de Mbaye Oumar relevé du centre de Dar Naim après avoir réalisé de bonnes performances à Aleg, à Magta Lahjar et à Timbedra où il servit longtemps comme chef de service. Il a été remplacé à ce poste par un chef de centre qui a été relevé selon les sources de la SOMELEC il ya quelques mois pour fautes très graves de gestion. La société mauritanienne de l’électricité détient le monopole de la production et de la distribution de l’électricité en Mauritanie. L’établissement a connu depuis ces dernières années des problèmes financiers particulièrement graves qui ont suscité à plusieurs reprises l’intervention de l’Etat pour lui éviter de mettre la clé sous le paillasson et envoyer ainsi au chômage des centaines de fonctionnaires officiels et des milliers de contractuels. Il ya deux mois, au cours de la conférence de presse qui a suivi la ‘’fronde’’ des sénateurs, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que la SOMELEC a pu assainir sa situation qui est devenue excédentaire et devrait incessamment commencer à vendre l’énergie supplémentaire dont le pays n’a plus besoin aux pays voisins. Or, il ne se passe pratiquement pas une semaine sans que des délestages intempestifs ne plongent par intermittence tous les quartiers de Nouakchott dans une situation inconfortable.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.