Beaucoup d’opérateurs politiques et d’acteurs de la société civile de l’Arrondissement de Male (Wilaya du Brakna) s’interrogent sur la gestion de 16 projets d’appui à la sécurité alimentaire dans le cadre de l’Alliance Mondiale contre les changements climatiques financés par le Programme des Nations-Unies pour le développement et l’Union Européenne à hauteur d’un milliard 600 millions d’UM. Le coût de ces projets destinés aux communes de Male et Djelwar a été révélé jeudi par le Conseiller du Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mohamed Ould Tfeïl lors de l’ouverture à l’Auberge « Espoir » d’Aleg d’un atelier de formation et de lancement. Ces projets devraient profiter à 40 localités dans les deux communes citées. Mais selon de nombreux observateurs, ces projets ont été détournés à d’autres fins. Leur mise en œuvre a été confiée à des ONG choisies sur des bases personnelles clientélistes sans que les bailleurs ne soient consultés. Les populations cibles estiment que ces projets sont co-gérés dans les coulisses par un trio formé par le Conseiller du MEDD, Mohamed Ould Tfeïl, le Directeur des micro-crédits du MEDD, Bâ Amadou et le chargé de communication, Cheikhna Haïdara en collaboration étroite avec les maires de Male et de Djelwar, respectivement, Abderrahmane Ould El Rekkad et Mohamed Ould Ebhem. Cet avis est partagé par l’ex-député Ismaïl Ould Amar et l’ex-maire de Djelwar Cheibany Ould Beyyatt qui affirme n’avoir jusque-là observé aucune action concrète en direction des communautés censées en profiter. D’où l’opportunité de se poser la question : Où sont passés les financements de ces projets qui étaient destinés à améliorer les sort des populations vulnérables de ces communes rurales ?
Abdel Aziz O/ Goulam
Agence Elbecham
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.