
Dans ‘’Le chemin que j’ai choisi’’, Eby Amara livre un témoignage personnel et engagé sur son parcours de vie, marqué par la persévérance, l’éducation et la quête d’un équilibre entre ses différentes identités. Né au Sénégal dans une famille modeste mais aimante, il comprend très tôt que le savoir sera son meilleur allié pour s’émanciper. De son enfance studieuse à son rôle d’enseignant en France, il revient sur les valeurs qui l’ont guidé, notamment le Djihad dans son sens premier : une lutte intérieure, un effort constant pour s’améliorer et contribuer à un monde meilleur.
À 50 ans, l’auteur pose un regard lucide sur les fractures de notre époque. Constatant les bouleversements qui secouent le monde – la montée des extrémismes, l’effondrement d’États au Proche-Orient, l’exil des populations – il rappelle l’urgence d’une transmission éclairée. Pour lui, le véritable Djihad est un combat intellectuel et moral : celui de l’éducation, de la réflexion et du vivre-ensemble. Fier de ses racines africaines, de sa nationalité française et de sa culture musulmane, il défend une vision apaisée du métissage, incarnée par son union avec une femme chrétienne.
L’ouvrage est enrichi d’un patchwork de souvenirs, notamment des photos prises lors d’un retour à Chinguetti, ville d’origine de sa famille. Plus qu’une autobiographie, Le chemin que j’ai choisi est un appel à la tolérance et à la responsabilité collective : enseigner aux jeunes générations à penser le présent à travers l’histoire et à croire en un avenir plus serein.