La Mauritanie est présentée comme la terre du million de poètes. Cette formule résume parfaitement le rôle de cet art séculaire dans l’histoire et la sociologie du pays.
C’est pour coller à cette réalité que l’Union des Ecrivains de Mauritanie (UEM), a organisé une conférence sous le thème « la poésie dans le patrimoine culturel mauritanien » mercredi soir, en présence d’un important aréopage de personnalités issues du monde de la culture et des médias.
Prenant la parole en premier, le président de l’Union des Ecrivains de Mauritanie (UEM), Cheikh ould Ahmedou, a parlé des efforts déployés par l’organisation, pour contribuer à la promotion de la culture, à travers des rencontres visant la revitalisation de la poésie et d’autres segments des activités culturelles.
Pour sa part, Mohameden Sid’Ahmed, spécialiste, a décortiqué le thème de la soirée « la poésie dans la formation de l’identité culturelle mauritanienne » avec une importante dimension historique et sociale, à la fois « moyen d’expression artistique et outil éducatif, informatif et social, entretenant un lien étroit avec l’environnement » et vecteur des sentiments humains nobles et bienveillants.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.