Arrivés, on ne sait comment en Mauritanie, en faveur de la guerre qui détruit leur pays, certains réfugiés syriens ont fini par se muer en mendiants dans les rues de la Nouakchott, la capitale mauritanienne. On les rencontrait avant sous les feux rouges des grands axes de la capitale, avant d’investir fortement l’axe carrefour Madrid –Toujounine. Ici, ce sont des familles entières, pères, mères et enfants, souvent des bébés, au risque de leur vie, qui se faufilent entre des voitures pour arracher quelques jetons des conducteurs et passagers.
En cette période de froid et de vent, on ne peut pas ne pas avoir être sensible à leur sort, avoir pitié de ces réfugiés, particulièrement leurs enfants dont la place devrait être sur les bancs de l’école, non dans les rues pour demander la charité.
Arrivés en Mauritanie depuis fin 2013, les réfugiés syriens avaient bénéficié d’un accueil des autoriité mauritaniennes qui les avaient d’abord installés à la Foire avant de les délocaliser ailleurs.
La question qu’on est en droit de se poser est la suivante : pourquoi les enfants de ces réfugiés accueillis et installés en Mauritanie ne vont pas à l’école au lieu de traîner dans les rues ?
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.