Nouakchott, le 23 septembre 2022_ Kinross TMLSA est fier d’apporter son soutien au Parc National du Banc d’Arguin et à la population qui y réside. Initié en 2019 et composé de plusieurs actions, le projet d’appui au PNBA remet en service trois unités de désalinisation qui fourniront un volume conséquent d’eau douce et potable aux résidents du parc.
Constitué selon la loi spécifique N° 2000/024, le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) est un Etablissement Public à Caractère Administratif (EPA) placé sous la tutelle du Ministère Secrétariat Général du Gouvernement. Ses missions comprennent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du Parc, et le développement harmonieux et durable de la population qui y réside.
C’est sur cette base qu’en 2019, Kinross-TMLSA et le PNBA ont signé un accord de partenariat quinquennal visant la protection de la valeur universelle exceptionnelle du parc national. Cet accord-cadre inclut principalement, sur la base d’un plan annuel, la mise en œuvre d’actions dans ces trois directions complémentaires.
1. La mise en place d’un système de suivi et de partage des connaissances scientifiques qui prévoit un relevé floristique et un inventaire de la faune et ses habitats ainsi qu’une étude du réseau hydrographique de la zone allant de Tasiast au PNBA. Il prévoit également la mise en place d'un système de suivi de la qualité de l'air et de la sédimentologie qui pourrait éventuellement être affectée par les effets des activités minières de la région.
2. Le renforcement des capacités sur des thématiques d'importance pour la conservation de la biodiversité et des écosystèmes marins et terrestres accompagné par TMLSA avec la mise en œuvre d’un programme de formation des femmes œuvrant dans l'industrie de la pêche artisanale sur le territoire du PNBA. Les formations dispensées aux femmes pour la transformation des produits de la pêche portent principalement sur l’hygiène et la commercialisation. TMLSA a renforcé cette formation par le versement d’une subvention et la fourniture d'équipements.
3. Les projets d'appui à la population résidente du Parc comprennent la prise en charge de la réhabilitation d’unités de dessalement situées dans trois villages. Elles permettront une production journalière totale de 45m3 d'eau douce et potable au profit des villages de R'gueiba, Teichott et de la station de Ten Alloul, qui, elle-même, alimente les villages de Ten Alloul, Iwik, Arkeiss et Tessot.
Le 22 septembre à Teichott, c’est avec fierté que TMLSA a livré les stations de désalinisation des villages de R'gueiba, Tenalloul et Teichott, après leur remise en service et leur entretien.
Au cours de la cérémonie, les représentants du PNBA et les équipes techniques et en charge des Relations communautaires de Tasiast, ont ensemble formellement procédé à la remise en marche symbolique de ces unités de désalinisation.
Cette ressource en eau de nouveau disponible viendra à la fois améliorer les conditions de vie des 1 200 villageois qui vivent sur place et faciliter le développement de leurs activités professionnelles autour des produits de la mer.
Conformément aux engagements pris auprès du PNBA, TMLSA a fourni les équipements, la main d'œuvre et les consommables pour la mise à niveau de ces trois unités de dessalement, pour un montant de 3,9 millions d’Ouguiyas MRU (équivalant à 104 000 USD)
Tasiast est heureuse de poursuivre ce partenariat avec le PNBA qui produit un impact bénéfique immédiat et tangible sur la vie quotidienne de ces communautés. Par ailleurs, il s’inscrit dans l’action conduite par le Gouvernement de Mauritanie qui souhaite, par son projet de loi sur la biodiversité, promouvoir les actions de préservation de la diversité biologique et d’utilisation durable et équitable des ressources naturelles.
A propos du Parc National du Ban d’Arguin (PNBA)
Le PNBA comprend un territoire protégé de 12 000 km², véritable sanctuaire écologique avec une population de 2 millions d’oiseaux qui y trouvent abri et nourriture en abondance. Inscrit au Patrimoine naturel de l’UNESCO, c’est la plus vaste et riche des zones humides côtières entre l’Europe et l’Afrique tropicale. Seuls les Imraguens, communauté de 1 500 personnes, sont autorisés à résider sur le Parc national et à pratiquer, à bord de leurs lanches (bateaux traditionnels), une pêche durable au cœur de la plus large surface maritime de la planète où la pêche motorisée est interdite.
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