Lors de sa visite à l’organisation de SOS Esclaves le mercredi 7 janvier 2015, l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique accrédité à Nouakchott s’est entretenu avec les responsables de cette organisation nationale des droits humains. Contrairement à ce que certains médias ont rapporté, le diplomate a demandé aux responsables de SOS Esclaves leur avis sur ce qu’il considère comme une importante avancée dans le domaine de la lutte contre l’esclavage, notamment la promulgation de la loi 048 de 2007 et l’élévation de l’esclavage en 2011 comme crime contre l’humanité. Dans leurs réponses, les responsables de SOS Esclaves ont expliqué à l’ambassadeur américain que ces mesures institutionnelles ne suffisent pas. Et que jusque là, la loi criminalisant l’esclavage adoptée du temps du président renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi, souffre de certaines insuffisances et n’est pas convenablement appliquée. Aussi, la feuille de route composée de vingt neuf points, le rapport de la rapporteuse spéciale préalablement intitulé : Rapport sur les pratiques de l’esclavage qui sera reformulé en un rapport sur les séquelles de l’esclavage, le dernier forum des Oulémas organisé sur l’esclavage par le ministère des affaires islamiques n’ont pas souvent impliqué ni les organisations qui luttent contre l’esclavage ni les victimes qui en souffrent. Les responsables de SOS Esclaves ont aussi exprimé devant le diplomate toutes leurs réserves sur l’agence Tadamoun.
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.