Depuis plusieurs semaines, des affaires de mauvaise gestion ont été signalées ici et là au niveau de certains départements ministériels. Des responsables du trésor public ont été l’objet d’audit à Nouadhibou et à Aioun. Des comptables d’ambassades, notamment des Emirats et du Sénégal ont été interpellés sur des agissements indélicats qui ont conduit certains en prison et d’autres à rembourser des sommes au trésor public. Une certaine presse est vite allée en besogne à travers le colportage d’informations qui se sont avérées totalement infondées, comme la démission du ministre des finances ou son limogeage imminent. Selon cette presse, ce ministre là est le responsable en chef de tous les scandales possibles et imaginable de son ministère. Effectivement, un ministre est certes le premier responsable du département qu’il dirige en termes de coordination et de pilotage de la conception et de la mise en œuvre de sa politique sectorielle. Mais de là à lui faire porter le chapeau dans toutes les indélicatesses qui se passent au niveau des directions de sa tutelle est tout simplement peu précis et frise la mauvaise foi voire l’inconsistance. Tous les responsables financiers savent du plus modeste percepteur au plus puissant directeur que tous les responsables de la gestion de l’argent sont personnellement, entièrement et pécuniairement responsables de leur gestion. C’est sur la base de cette règle que seuls le chef service de la comptabilité de la Somelec et quatre caissiers (Kiffa, Rosso, Sélibabi et Akjoujt) ont été impliqués et emprisonnés dans la dilapidation de plusieurs centaines de millions. Ni les directeurs de départements, ni le directeur général de la Somelec et moins encore le ministre de tutelle n’ont été cités dans cette rocambolesque affaire ni par la presse ni par la justice. Pourquoi ? Allez savoir. Pour être crédible, certains journalistes doivent prendre la peine de s’assurer de ce qu’ils publient. A titre d’exemple, la mission du ministère des finances qui s’est rendue à Aleg il y a deux semaines n’était pas une mission de l’inspection générale d’Etat comme l’ont écrit certains journaux et sites, mais une simple mission de routine pour superviser la passation de service entre le trésorier régional sortant et son remplaçant. Autant de confusions à éviter pour rester professionnels et honnêtes. Autrement bonjour la "peshmerguerie".
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.