Après la ferme résolution du Parlement européen, c’est autour du ministère français des Affaires Étrangères de s’exprimer en termes diplomatiques qui ne plaira pas sans doute à Nouakchott, sur la détention du président de IRA Mauritanie et de ses compagnons.
« La France suit avec attention la situation de M. Biram Dah Abeid et des militants de l’"initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste", renseigne un communiqué du Quai d’Orsay.
« Nous entretenons, avec nos partenaires européens, un dialogue constant avec les autorités mauritaniennes et avec cette organisation », indique ledit communiqué.
La France rappelle, dans le communiqué, son attachement à la liberté d’expression, d’association et de manifestation pacifique ainsi qu’au respect des droits de la défense et au droit à un procès équitable, garantis par le pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Mauritanie.
« Nous encourageons également la Mauritanie à poursuivre ses efforts en matière de lutte contre les formes contemporaines d’esclavage, conformément à ses engagements internationaux et aux mesures prises à titre national », conclut le communiqué.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine