A l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme, des militants du Mouvement EL Hor ont organisé, ce mercredi 10 décembre, un sit-in devant le siège des Nations Unies à Nouakchott. Une occasion pour les militants et sympathisants de ce mouvement qui lutte contre l’esclavage et pour les droits des harratine de dénoncer les nombreuses violations des droits de l’homme mais aussi et surtout « l’injustice que subissent les harratine ». Pour Samory Ould Beye, président du Mouvement El Hor, présent sur les lieux, « nous mettons cette journée à profit pour dénoncer le racisme, l’exclusion et une gestion unilatérale du pouvoir et des moyens économiques et sécuritaires par une seule composante du pays».
Sur les banderoles que brandissaient les militants d’El Hor, on pouvait lire, «non à l’injustice », « Non au système esclavagiste ». Des jeunes se donnaient de a voix en dénonçant un «recensement discriminatoire. »
Dans une déclaration remise à la presse et aux passants, le Mouvement revient sur ses fondamentaux et dénonce le « système esclavagiste » qui gouverne le pays et réclame plus de justice et d’égalité entre les composantes du pays.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.