Contrairement aux dernières élections municipales et législatives, il y avait peu de monde devant certains bureaux de vote du quartier populeux d’Arafat. A 10 H, à peine quelques 70 personnes attendaient en rang devant les quatre bureaux de l école Bakar. D’autres citoyens s’attelaient à rechercher par des partisans des candidats munis d’ordinateurs portables ou des Smartphones, les numéros de leurs cartes d’électeurs et de leurs bureaux. Les soutiens du candidat Aziz ont même dressé une tente devant l’école pour accueillir et orienter les électeurs de leur candidat.
Si lors des élections locales, les populations ont fait presque fi du mot d’ordre de boycott, ce 21 juin, elles ne semblent pas enthousiastes pour aller voter. Une vieille dame âgée de plus d’une soixantaine déclare, étonnée, à la sortie d’un bureau de vote « mais il n’y a pas de monde comme lors des dernières élections ».
Lors de notre passage dans les deux écoles d’Arafat, nous n’avons pas croisé ni observateurs nationaux, ni internationaux. Les électeurs attendent-ils l’après midi pour accomplir leur devoir civique ou non ?