La direction générale de la Sûreté nationale a procédé à un vaste mouvement au sein de ses directions nationales et régionales. Ce mouvement aura été marqué par le départ d’officiers réputés proches pour ne pas dire confidents de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Parmi les partants, on note la disgrâce de patron de la sureté d’état et celui de la brigade de lutte anti-drogue. Pour certains observateurs, le départ de ces officiers des postes stratégiques pourrait marquer le début d’une révolution ‘’méguetienne’’ au sein de la police. Ce général trois étoiles très proche du nouveau président de la République répondrait aux nombreuses attentes et de la police et des citoyens. En effet, notre police nationale traine une mauvaise réputation auprès des citoyens mauritaniens, ce qui lui a valu d’être déchargée de la gestion de la circulation urbaine confiée depuis quelques années au GGSR qui n’a pas réussi à mieux faire. Espérons que le général saura redonner à la police, au cours du premier mandat du nouveau président, son rôle d’antan. Et surtout sa dignité et le respect de ses concitoyens.
Il reste cependant au premier policier de Mauritanie de faire de ce corps comme d’autres d’ailleurs, une police républicaine, une police représentative de toutes les composantes du pays. En effet, en scrutant ce mouvement, on déplore l’absence de la composante noire du pays. Il y a quelques semaines, une autre promotion au sein de la police et des autres corps avait suscité une indignation au sein de cette composante. La responsabilité n’incombe certes pas entièrement à Ghazwani. En effet, bien avant lui, certains chefs de corps avaient poussé le culot jusqu’à zapper des recrutements une partie de leur concitoyens, force aujourd’hui est de reconnaître qu’il a un gros rôle à jouer pour restaurer l’image de la police.
Côté civils, on note également le départ des directeurs généraux de la SOMELEC, de la SMH, de la SNDE comme la directrice de cabinet du PM, tous connus pour être très proches de l’ex président. Ces nominations interviennent au moment où les soutiens du nouveau président réclament des changements et donc des places. En procédant à ces mouvements, Ghazwani que ses soutiens accusent de lenteur, commence, semble-t-il , à mettre en place son puzzle.
Vendredi dernier, monsieur Abidine Sidaty, ADG de Frigo STPH Nouakchott adressait une lettre ouverte à notre ministre des Pêches et de l’économie maritime – https://www.lecalame.info/?q=node/16733 – pour l’alert