Le consortium tripartite constitué par la Commission de l’Union
Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la
Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), ont mis
au point un programme conjoint portant sur une nouvelle initiative de
politique foncière dénommée LPI.
Objectif de la démarche des 3 institutions : « permettra l’utilisation
du foncier en vue de donner un nouvel élan au processus de
développement du continent africain ».
Après avoir mis au point le cadre et les lignes directrices sur le
foncier en Afrique, et reçu mandat de l’Union Africaine (UA) pour
soutenir les politiques foncières, la nouvelle initiative s’oriente
désormais vers le soutien aux États membres en matière d’élaboration
et de revue des politiques foncières.
Ballotée entre la question de l’accaparement des terres par les
multinationales au détriment de la sécurité alimentaire, la nécessité
d’une vision agricole équilibrée entre les cultures vivrières et
l’agro business, la politique foncière des pays africains reste un
éminent sujet de controverse.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».