Depuis quelques jours ou, plus précisément, depuis qu’il a déclaré son soutien au candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar, le lettré Mohamed Yehdhih Ould Breidelleil est l’objet d’une campagne de dénigrement qui ne dit pas son nom et à laquelle, me semble-t-il, des réponses doivent être apportées.
Ces réponses ne visent cependant pas à défendre l’illustre victime qui, de toute façon, se passerait volontiers d’interventions amicales et qui est suffisamment outillé pour riposter si le besoin vint à se faire sentir. Elles sont donc formulées juste pour placer les choses dans le contexte qui leur sied.
C’est d’autant plus vrai que les délires des détracteurs de Mohamed Yehdhih n’auront aucun effet sur la solidité de sa notoriété, puisqu’en fait c’est de cela qu’il s’agit. Les flots d’invectives, pathétiquement dirigées contre l’homme, sont comme frotter une statue de marbre d’un coton imbibé d’huile universelle ; elle n’en sera que plus lustrée.
Au rythme de l’avance de la caravane de l’adage, ces délires passeront, tout comme d’ailleurs les mobiles électoralistes pour lesquels ils sont érigés en stratégies de communication et Mohamed Yehdhih restera debout, intact, tel le sphinx défiant l’œuvre du temps, des aléas des intempéries et… de la mauvaise foi.
Mais cette campagne, savamment dosée et orchestrée contre Ould Breidelleil, présente quand bien même, un aspect curieux à plus d’un titre. Il s’y invitent des personnes, soumises, pour mille et une raisons, au devoir de réserve, voire à l’obligation de se taire, comme pour prouver ce que tout le monde savait déjà : la multiplicité et la duplicité de leurs talents.
Des talents, il en faut certes, puisque pour abattre Ould Breidelleil ou tout au moins égratigner sa carapace politique, les seconds couteaux des médias officiels, les tontons macoutes des RG, opérant sur les réseaux sociaux et les barbouzes peshmergas de la presse ne sont pas efficaces.
Pour abattre Ould Breidelleil, il faut d’abord le cerner dans sa dimension réelle. C'est-à-dire résoudre le problème de l’illusion d’optique qui le caractérise et qui le rend si unique, si particulier.
Il faut aussi résoudre l’équation qui donne le volume réel du personnage, par le calcul de dimensions insaisissables pour certains scribouillards et pour les commanditaires, qui se profilent en arrière-plan de leurs basses œuvres.
Tâches difficiles, relevant presque des dix travaux d’Hercule, puisque Ould Breidelleil se situe très haut. L’homme surfe sur les crêtes des vagues d’une conception des choses, qui est totalement inaccessible à nos approches reptiliennes, régentées par les seules lois de la sélection naturelle.
C’est de sa stature d’hommes que Nietzche disait :‘’ Ce que nous faisons n’est pas toujours compris mais seulement loué ou blâmé. Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler’’
A notre niveau, c'est-à-dire sur terre, là où nous pouvons l’atteindre, Mohamed Yehdhih reste un monument complexe, construit suivant les techniques millénaires des ingénieries Aztèques, Mayas et Pharaoniques, auxquelles l’art Gothique, le génie civil de la renaissance et la sagesse maure, donnent, à la fois, un mystère conceptuel d’ossature et une solidité défiant les marteaux ‘’piqueurs’’, les burins et les plumes trempées dans le vitriol de l’ignorance et de la lâcheté.
Qu’on se rassure donc car, ce n’est pas la première fois, ni certainement la dernière fois, que Ould Breidelleil est mis en joue par des snipers aux mobiles douteux et inquiétants. Mais ce ne sera pas non plus la première, ni la dernière fois, qu’il sortira indemne des traquenards ficelés par des apprentis sorciers, fraichement formés aux métiers de la nuisance.
Le maitre Breidelleil peut lui aussi se rassurer, car ce qui est visé à travers les sorties intempestives dont il est l’objet n’est ni sa personne, ni sa moralité politique. Ce qui est visé, par delà cette levée de boucliers, est plutôt sa courageuse prise de position en faveur du candidat du changement, Sidi Mohamed Ould Boubacar.
Attitude inamicale somme toute normale et de bonne guerre, de la part d’adversaires aux abois et qui n’ont à offrir aux électeurs qu’une vieille litanie, usée jusqu’à la corde par les troubadours aux haut-parleurs de l’UPR.
Il convient ici de comprendre la réaction négative de ce système agonisant, dont les responsables commencent à développer un dangereux délire de persécution. Un état d’esprit que vient aggraver la crédibilité et l’aptitude au discernement de Ould Breidelleil et la capacité de mobilisation de ceux, très nombreux, qui lui sont fidèles ou solidaires, pour des raisons multiples et pas forcément idéologiques.
Il est, par ailleurs, vrai qu’on ne parle pas en mangeant, c’est contraire aux règles du savoir vivre et de la convivialité. Mais il est tout aussi vrai que les proportions doivent être prises en considération, car les appétits d’un Président de Conseil d’Administration, à supposer qu’ils existent, ce dont on a de sérieuses raisons de douter concernant Breidelleil, ne sont pas comparables à ceux de nos ministres. Des ministres pataugeant dans les avantages qu’offre une constellation d’entreprises publiques mal gérées et qu’on brade à tours de bras pour effacer la traçabilité de leurs irréversibles descentes aux enfers.
Ces précisions étant apportées, il est de notoriété que Ould Breidelleil n’a jamais eu quelque chose à cacher et, puisqu’on est si prompt à critiquer son passage comme PCA de la CNAM, autant procéder à un audit de cette institution pour situer les responsabilités des griefs dont on semble supposer l’existence.
Ce serait peut-être aussi l’occasion d’aller plus loin sur la voie de la transparence en auditant les défuntes SONIMEX et l’ENER, l’ATTM, la SOMAGAZ, la SMH, les ministères, les Gardes-Côtes, la MSP et quelques entités privées, dangereusement confondues avec des entités de l’Etat.
Le soutien de Ould Breidelleil à Ould Boubacar, procède, quant à lui, de la seule logique possible en pareilles circonstances, celle de pouvoir affronter l’opinion tête haute, sans aucun regard dans le rétroviseur.
Ce soutien se justifie donc puisque, contrairement à beaucoup de personnages publics, Sidi Mohamed Ould Boubacar lui aussi n’a rien à cacher et affronte la campagne sans fards ni enjoliveurs.
Ce candidat appartient à cette race d’hommes dont disait Jean Jaques Rousseau dans son traité Emile ou de l’éducation : ‘’L’homme de bien est un athlète qui se plait à combattre nu, car il méprise tous ces vils ornements qui ne sont créés que pour cacher certaines difformités’’
La vérité est dite. Plumes de tous les ragots, donnez-vous la main. On vous attend de pied ferme et…à bons entendeurs salut !