Pendant deux jours, les 16 et 17 octobre 2014, une vingtaine d’experts de l’éducation, de personnalités de la société civile, de juristes, de parlementaires et de responsables des parents d’élèves ont discuté à l’école normale supérieure de Nouakchott des voies et moyens de pouvoir introduire des concepts fondamentaux des droits humains dans les curricula scolaires au niveau des ordres fondamental et secondaire. Une activité organisée par le ministère de l’éducation nationale en partenariat avec le haut bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme en Mauritanie. Les participants ont discuté sur la base de trois communications intitulées : Etat des lieux de l’enseignement des droits de l’homme dans les curricula scolaires puis comment intégrer des valeurs, des notions, des stratégies d’actions et d’attitudes favorables à la promotion des droits de l’homme dans un cursus scolaire et enfin comment développer chez l’enfant et l’adulte les attitudes et comportements favorables à la promotion des droits humains et comment intégrer les droits humains en matière de prise en charge des activités pédagogiques. Après d’intenses débats autour de la problématique des droits de l’homme en général et des modalités pratiques d’intégrer l’enseignement de certaines de leurs notions essentielles au fondamental et au secondaire, les participants ont formulé plusieurs suggestions et recommandations qui pourraient aider dans la conception d’une approche nationale d’intégration de quelques concepts des droits humains dans les cursus scolaires nationaux à tous les niveaux.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».