La Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) et les autres partenaires membres du Groupe de Coordination Arabe (GCA), vont financer 5 projets de construction d’infrastructures routières dans les pays du G5 Sahel, pour un montant global de 323,88 millions de dollars us.
Les pays membres du G5 Sahel sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Cette organisation sous-régionale est dédiée à la coopération en matière de défense et de sécurité, ainsi que la coordination des efforts pour le développement dans un vaste espace de plus de 5 millions de kilomètres carrés abritant une population de 60 millions d’habitants, confronté aux aléas climatiques et au développement de l’extrémisme violent.
« Les infrastructures à financer concernent la route Djibo/Baraboulé-frontière du Mali/Burkina Faso pour 28,45 millions de dollars; route Sandara/Nioro/Mali, pour 58 millions de dollars; route Tidjika/Kiffa/Kankosa/Selibabi/Khabou-Mauritanie, pour 62,78 millions de dollars; route Keita/Tamaske/Koloma/Tahoua-Niger, pour 26,24 millions de dollars; route Liwa/Rig Rig/Mao/Tchad pour 148,32 millions de dollars.
La réalisation de ces infrastructures rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) du G5 Sahel (PIP), pour un montant global de 1,9 milliards d’euros, qui a fait l’objet d’une réunion de coordination des partenaires organisée le 06 décembre 2018 à Nouakchott.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.