Le Centre Culturel Marocain (CCM) de Nouakchott, a abrité une conférence sous le thème « littérature et dégradation des valeurs » animée par un panel de plusieurs écrivains venus de Mauritanie, du Maroc, de Tunisie, du Togo et de Belgique.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la 9é édition « des rencontres littéraires de Nouakchott » organisées par l’Association « les Traversées Mauritanides ».
Ce débat a été animé par Mme Mai Do Hamisultane Lahlou, franco-marocaine, Géneviève Damas (Belgique), Dr Mamadou Kalidou Bâ/(Mauritanie), Kagni Alem (Togo), Yamen Manai (Tunisie)…..
Dans son intervention, la franco-marocaine, Mme Mai Do Hamisultane Lahlou, écrivaine et psychiatre, a présenté la littérature comme « l’expression de sentiments et parfois de rêve face au réel. Ainsi, sa vocation n’est pas forcément de s’engager. Ce qui fait que le titre du débat peut créer une situation antinomique ».
Pour sa part, le Dr Mamadou Kalidou Bâ (Mauritanie), Professeur de littérature, a insisté sur « la posture et l’action résolument engagée des premiers écrivains africains et de la diaspora, à l’image
de Léopold Sedar Senghor, Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, qui ont posé les grands enjeux de l’époque, et exprimé les préoccupations et aspirations de leurs peuples ».
Kagni Alem (Togo), Professeur de Littérature, s’est montré plus réservé par rapport à l’engagement de l’écrivain, rapportant à titre l’illustration, l’épisode récent, d’un entretien avec une écrivaine
chrétienne, profondément engagée au service de ses convictions religieuses, dont le débat avec ses étudiants de Lomé, a suscité la curiosité et de nombreuses interrogations.
Tout cela pour montrer le caractère «relatif» de toute forme d’engagement en matière de littérature
Depuis quelques jours, une affaire secoue la Toile. Tout a commencé lorsque, dans l’émission « Salon de la presse » sur la chaine TTV, Hanevy ould Dahah évoqua le marché de réhabilitation du principal quai du port de Nouadhibou, attribué à un groupement composé de deux sociétés ; l’une mauritanienne et l’autre turque.